Parurière florale
« La parurière florale recrée des espèces végétales connues ou fantasmées. Elles éclosent entre des mains habiles et perdurent, défiant le temps et l'usage. » Hélène Farnault
De tous temps, les femmes ont utilisé les fleurs comme ornement. C’est le désir de pouvoir porter des parures en toutes saisons qui conduisit à imiter la nature. En chine vers 950 ap JC, les dames du palais porter des fleurs en soie et en feuille de micas (plante).
En Égypte ancienne, on utilise du papyrus pour réaliser des fleurs. C’est au XVIème siècle qu’on commence à fabriquer des fleurs en tissu en France. Au XVIIIème siècle les femmes de la Cour de France apprenaient à fabriquer des feuilles, des fleurs, des fruits.
En 1900, plus de 40 000 personnes exercent ce métier. Avec l’arrivée du plastique et de la concurrence étrangère, le métier de parurière florale a presque disparue. De nos jours seuls une vingtaine de maison et indépendant perdurent cette tradition. C’est un métier d’art très rare, de créations, de minutie, de patience. C’est un métier qui fait partie du patrimoine français.